Dark kitchen: définition et ouverture

Les dark kitchens, aussi appelées cuisines fantômes, connaissent un essor depuis plusieurs années. Découvrez tout ce qu'il faut savoir pour se lancer !
Dark kitchen: définition et ouverture

Qu’est-ce qu’une dark kitchen ?

Une dark kitchen, également appelée cuisine fantôme, connaît un succès croissant depuis plusieurs années. Ces dark kitchen ne sont pas des restaurants ordinaires et ont la particularité de ne pas être physiques, uniquement digitaux. Ce modèle de restauration a la particularité de n’avoir aucune salle, ni service sur place, seulement un local permettant de préparer les plats. Ensuite, des plateformes de livraison comme Uber Eats, Deliveroo ou Just Eat, se chargent de livrer les plats aux clients.

Bien que ce modèle ne possède qu’un local, il requiert une organisation pointue.

Les différents modèles

Bien que le concept reste le même (à savoir, aucun point de restauration physique), la dark kitchen possède différents modèles :

Ouvrir une dark kitchen

La dark kitchen est de plus en plus appréciée par les restaurateurs, dû à son innovation et d’autres atouts. Toutefois, avant de se lancer, faisons le point sur les principaux avantages et inconvénients.

Avantages

Inconvénients

Bon à savoir
Pour vous démarquer et compenser la présence exclusivement digitale, il est fortement conseillé à ce que vous investissez dans le marketing.

Les étapes clés pour l’ouverture

Comme toute ouverture de restaurant, la dark kitchen demande de respecter certaines étapes afin de réussir ce lancement.

Étude de marché et business plan

Créer une entreprise, peu importe le secteur d’activité de celle-ci, demande la première étape indispensable : l’étude de marché et le business plan.

D’une part, l’étude de marché vous permet d’analyser et de comprendre ce qui entoure votre dark kitchen tels que les concurrents, la demande locale ainsi que le lieu sur lequel vous souhaitez vous implanter. Cette étude est importante pour connaître votre environnement afin d’adapter votre offre et communication de manière efficace.

D’autre part, le business plan, lui, permet de crédibiliser votre projet auprès des différents établissements bancaires. Il est à réaliser avec votre expert-comptable. De préférence, nous vous conseillons un professionnel doté d’une spécialisation en restauration. Celui-ci connaîtra parfaitement votre secteur d’activité, pour y répondre au mieux, comme au Groupe CA2.

Anaïs Gourdon

Comptable expertise : restaurants, cafés, hôtels

Respect des obligations réglementaires

Pour exercer en toute légalité, penser à :

Choix du statut juridique

Là encore, nous pouvons vous aider dans ce choix d’une grande importance. Le statut juridique est à choisir minutieusement afin d’éviter des difficultés, telles que financières. Plusieurs statuts s’offrent à vous tels que la microentreprise, SAS ou SASU, EURL ou SARL, ou encore une franchise.

L’idéal est de vous rapprocher de nos experts-comptables, car le statut juridique dépend d’un trop grand nombre de critères.

Mise en place de la logistique

Bien que, comme nous l’avons précisé ultérieurement, la dark kitchen demande moins de logistique au vu de sa taille réduite, elle requiert toutefois une organisation importante. En effet, vous devez :

Le coût d’une dark kitchen

Si le concept vous a convaincu, vous devez intégrer dans votre budget :

Le coût global d’une dark kitchen dépend d’un certain nombre de critères (emplacement, loyer, salariés, etc), mais on estime qu’il se situe en moyenne entre 50 € et 150 000 €)

Bon à savoir
Une dark kitchen à domicile a un coût moindre, étant donné que vous n’avez pas un autre loyer à payer.

FAQ

Une dark kitchen, ou cuisine fantôme, est un espace de cuisine professionnelle dédié uniquement à la préparation de repas pour la livraison à domicile ou à emporter. Elle ne dispose pas de salle pour accueillir les clients.

Les commandes sont reçues via des plateformes de livraison (Uber Eats, Deliveroo, Just Eat) ou un site internet propre au restaurateur. Les repas sont ensuite préparés et remis aux livreurs.

Il faut respecter les normes d’hygiène (HACCP), déclarer l’activité à la DDPP, obtenir les autorisations nécessaires et suivre une formation en hygiène alimentaire.

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