Face à l’épidémie de Covid-19. Les boulangeries continuent donc à accueillir leur clientèle et se doivent de respecter scrupuleusement les mesures sanitaires nécessaires.
Les boulangeries, essentielles pour le pays
Les boulangeries font partie des secteurs jugés comme essentiels à la vie du Pays. Elles ont eu la possibilité de rester ouvertes durant toute la période de confinement. Certains établissements ont cependant été tenus de fermer en raison de leur emplacement, à l’instar des points de vente présents dans les centres commerciaux (dont l’accès est interdit depuis le confinement) ainsi que dans les gares, aéroports ou encore les galeries marchandes.
Le secteur lourdement impacté par la crise
Les boulangeries pâtisseries ont toutefois subi un effondrement de leurs ventes avec la mise en place des mesures de confinement (pertes évaluées à 30% de leur chiffre d’affaires au cours de mars/avril). Cette baisse est tout d’abord imputable à la chute de la consommation des ménages en produits de BVP frais durant le confinement.
Les Français se sont détournés des produits peu conservables et non emballés afin d’éviter au maximum les risques de contamination. Parallèlement, la demande en provenance des professionnels de la restauration s’est pratiquement stoppée du fait de la fermeture administrative de ce secteur.
Une baisse modérée du chiffre d’affaires en 2020
Le secteur est à même de surmonter les évènements de la COVID-19 et de retrouver. Il pourra retrouver, dans les mois suivants le déconfinement, son volume d’affaires. La bonne tenue financière des particuliers est le principal garant de cette reprise. Ils retrouveront rapidement leur niveau de consommation de pain.
Les boulangeries aux alentours des quartiers d’affaires ont bénéficié d’un effet d’aubaine sur leurs ventes liées au retour des salariés pendant le maintien à l’arrêt des restaurants. La reprise sera pourtant lente du fait principalement des comportements vigilants des personnes vulnérables et d’un retour très progressif de la demande en RHF (Restauration hors domicile). On résultera, un recul du chiffre d’affaires sectoriel de 7% sur l’exercice 2020.
Un secteur qui en sort fragilisé
La crise ne laissera pas complètement intacte le secteur. Si les fermetures sont quasiment inexistantes actuellement, certains établissements pourraient cesser leur activité à terme. Face à la vive concurrence des GSA (Administration des services généraux) associée à la hausse des charges externes. Les établissements situés dans les zones de transit et les centres commerciaux particulièrement seront clairement fragilisés par la crise.
Les mesures spécifiques aux boulangeries et pâtisseries
Principales mesures activées au sein du secteur
Une forte demande pour bénéficier du remboursement accéléré des crédits d’impôts, pour reporter les cotisations sociales payables auprès de l’URSSAF, pour reporter les échéances fiscales auprès des services des impôts. Un recours important au chômage partiel. Un besoin de négocier auprès des banques le rééchelonnement des crédits. Également une nécessité d’obtenir de nouveaux prêts pour financer le cycle d’exploitation.
Bénéficiaires de dérogations spécifiques aux secteurs considérés comme vitaux
Les boulangeries et pâtisseries font partie des secteurs essentiels à la vie du Pays. Selon le principe, les sociétés ont pu déroger à certaines règles en matière de temps de travail. Pendant le confinement (la durée hebdomadaire peut être portée à 48 h, les magasins peuvent ouvrir 7 jours sur 7, etc.)