Le secteur touristique est en attente. Les modalités officielles de la réouverture des bars, restaurants, hôtels ou parcs de loisir devraient être dévoilées. Certaines pistes commencent déjà à se dessiner
Les zones vertes indiquent une faible circulation du coronavirus, qui justifie la réouverture des cafés, bars et restaurants qui s’y trouvent dès le 2 juin 2020.
Pour ceux situés en zone orange, toutefois, ils ne pourront rouvrir, à cette date, que leur terrasse, cette couleur indiquant une circulation plus importante du coronavirus. Ces zones orange correspondent à tous les départements de l’Ile-de-France, à la Guyane et à Mayotte.
Néanmoins, les professionnels devront respecter un certain nombre de consignes sanitaires :
Pas plus de 10 personnes par table ;
Une distance minimale d’un mètre entre chaque table
Le port du masque obligatoire pour le personnel et les clients lors des déplacements.
Le syndicat patronal UMIH a d’ores et déjà publié un guide de reprise d’activité pour les hôtels, restaurants, cafés, établissements de nuit, bowling, loisirs indoor et thalasso, accessible sur son site internet : umih.fr. Ce guide vise à assurer la reprise d’activité dans de bonnes conditions d’hygiène. Également de la sécurité à l’égard du personnel et des clients.
Cafés, bars et restaurants
Ils comptent parmi les entreprises les plus sinistrées par la crise sanitaire, car au contraire des commerces, ils n’ont pu rouvrir le 11 mai. Ces établissements espèrent pouvoir accueillir à nouveau des clients, à l’instar de leurs homologues en Grèce ou en Espagne ces derniers jours, dans le respect de stricts protocoles sanitaires élaborés en collaboration avec l’État.
Un temps évoquée, l’idée d’instaurer un espace obligatoire de 4 m2 par convive, dont les restaurateurs avaient fait une « ligne rouge » car elle aurait vidé leurs salles, n’a pas été reprise dans l’avis émis par le Haut conseil de la Santé publique, a déclaré mardi le secrétaire d’État en charge du Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne. » Un certain nombre de préconisations comme la distance d’au moins 1 mètre entre les tables ou des capacités maximales de 10 personnes pour une tablée sont des éléments qui peuvent apporter une sécurité » au point de vue sanitaire, a-t-il en revanche estimé.
Le personnel aurait l’obligation de se laver les mains toutes les 30 minutes, les règlements par carte bancaire seraient privilégiés. Pour les bars, l’option d’imposer une barrière en plexiglas. Il est bien moins convivial que le simple port d’une visière pour le personnel, a beaucoup fait débat.
Ils n’avaient pas été contraints de fermer, mais quelque 90% d’entre eux l’ont fait, faute de clients pendant le confinement. Depuis, une étude du GNI, qui représente les indépendants de l’hôtellerie restauration, fait ressortir un « frémissement » dans les réservations. Et ceux sur les zones littorales « à la différence de Paris. Où « le niveau des réservations reste très bas », a rapporté Jean-Baptiste Lemoyne mardi.
Selon le GNC, qui fédère les grandes chaînes hôtelières, la moitié des établissements sont ouverts. Ceci avec « des taux d’occupation de 20% à 30% dans l’hôtellerie économique ». Alors que « dans les 3 et 4 étoiles on est plutôt dans 5% à 10% ».
Les établissements devraient notamment mettre en place une barrière rigide à l’accueil. Comme nettoyer et désinfecter régulièrement toutes les surfaces, établir un plan de circulation pour limiter les croisements.